C’EST LE BON MOMENT …
Deux papillons se rencontrent, dans un jardin en fleurs …
« Laquelle préfères-tu ? » demande l’un des papillons à l’autre
« Je suis attirée par la grande fleur rouge, là-bas, mais elle est -dit-on- très indigeste ! La petite bleue ne me semble pas très parfumée, quant à cette fleur multicolore son pollen n’a pas une couleur qui me sied. Peut-être la verte, juste là, encore est-elle trop banale à mes yeux … »
L’autre papillon lui coupe alors la parole et lui demande :
« As-tu déjà eu le temps de toutes les goûter ? »
« Non, répond l’indécis papillon, à aucune encore, mais comme j’ai très faim je cherche la fleur idéale ! »
A ce moment là, une tempête se lève noyant fleurs et papillons et le papillon mourût affamé, sans jamais n’avoir goûté à aucune des fleurs …
Combien de sourires, de regards, de mots gentils, de mercis, de beauté sont perdus à tout jamais par manque de vigilance ? Par ingratitude ? Voir par mépris ? Bien souvent, il nous suffit pourtant d’être simplement attentif ! Et si nous goûtions -et savourions- chaque minute du présent sans toujours attendre un futur meilleur ? Le bon, le beau, s’offrent à nous chaque jour pour nous permettre de ne jamais mourir le coeur et l’âme affamés …
Citation de Martin Luther-King
« Là où tu es …
S’il t’a été donné d’être balayeur de rues,
balaie les rues comme Michel-Ange peignait,
comme Beethoven composait …
comme Shakespeare écrivait.
Balaie si bien les rues que tous les hôtes des cieux et de la terre s’arrêteront et diront :
« Ici vécut un grand balayeur de rues qui fit bien son travail. »
Martin Luther-King
DEUX PETITS MOTS POUR DE GRANDS RÊVES …
Il y a des mots qui évoquent les regrets, d’autres qui évoquent l’espoir. Et il y a ceux qui nous parlent des deux … Il en est ainsi de ces deux petits mots que nous prononçons si souvent : le mot « Et » et le mot « SI » qui, lorsque nous les assemblons, deviennent » Et si …. »
Mais, dans quel sens les utilisons-nous le plus souvent ?
« Et si j’avais réagi comme cela, je ne serais pas où j’en suis aujourd’hui »
« Et si j’avais fait ce choix, où en serais-je dans ma vie à présent ? »
» Et si j’avais dit ceci, et si j’avais fait cela, et si je n’avais pas prononcé cette phrase, et si, et si, et si … »
Mais le passé est … passé. Fini, terminé, envolé. Nous ne pouvons pas le changer, même avec des « Et » et des « Si » : nous pouvons, bien sûr, gâcher notre présent avec de stériles regrets mais rien ne changera notre passé. Toutefois il est toujours possible (et conseillé) de faire un bilan, de comprendre pourquoi et comment nous avons agi, de nous pardonner pour les actions dont nous ne sommes pas fiers et de nous féliciter pour les autres.
En résumé, nous pouvons préparer notre avenir en fonction de notre passé, pour éventuellement réparer et guérir ou récolter les fruits d’un passé fructueux. Mais nous ne pourrons jamais le changer …
C’est là que nos petits mots, employés dans « le bons sens », viennent nous apporter l’espoir : aujourd’hui, avec le passé que j’ai, « Et si j’osais faire ceci ou cela » ? « Et si je me permettais de vivre mon rêve, que ce passerait-il ? »
Différents scénarios peuvent alors s’offrir à nous, commençant tous par « Et si ???? »
Deux petits mots qui ouvrent la porte et les fenêtres de nos prisons imaginaires : «Et si j’étais libre, que ferais je de ma vie ?»
Deux petits mots, tout simples, qui peuvent se transformer en immenses prises de conscience : quand les « Et si … » se transforment en « Je peux … », en « je suis … » Ou encore en « C’est possible ! »
Et si nous commencions à créer nos rêves dès maintenant ?
Pour conclure, je terminerais avec cette phrase issue de la sagesse chinoise, toute simple également, mais tellement explicite :
» Le plus grand voyage commence toujours par le premier pas »
Beau voyage à tous !!!!
131 – L’ENVOL …
S’envoler vers demain
Notre coeur et notre âme
Se tenant par la main
Se lancer vers l’avant
Portés
Par le souffle du vent
Danser avec la Vie
En serrant dans nos bras
Nos rêves et nos désirs
Pour enfin libérer
De nos prisons dorées
La semence de notre créativité
Etre nous-mêmes
Tels de beaux
Et joyeux poèmes
Rire à coeur joie
Du bonheur
D’être Soi
130 – LE TENDRE MESSAGER
Petit papillon
S’est posé
Sur le ventre rond
D’un coup d’aile
Gracieux, et malicieux,
Il a virevolté
Autour du ventre
De la maman
Son regard étonné
S’est alors posé sur lui
Et le papa a souri
Puis, tout à coup,
Un rire joyeux
A jailli de son coeur !
J’étais près d’elle
Admirant les ailes
De ce petit coquin
Quand j’ai entendu
Le rire cristallin
D’un enfant taquin …
Et si le papillon
Etait le messager
De l’âme de l’enfant ?
Un petit signe
A ses parents ?
«Je suis là,
Tout près de vous,
Et je vais bien !
Rions ensemble
Si vous le voulez bien»
Merci,
Beau papillon
Pour ton message tendre …
129 – LA FLEUR POURPRE
Le coeur de la Terre
Se cache
Dans la coupe secrète
De la fleur pourpre
Chaque virgule,
De la couleur de l’or,
Est gorgée de vie
Et de nombreux insectes
Vont aspirer leur nectar
En fait, chaque fleur
Est un restaurant offert par la nature !
Merci la Vie,
Merci la Terre
De nourrir les humains et les animaux
Merci les fleurs
Vous êtes si belles
Vous êtes si généreuses !
127 – LES HERBES D’ETE
Elles bordent nos chemins
De leur balancement gracieux
Ondulant
Dans le vent capricieux
Elles sont là, depuis la nuit des temps,
Modestes et robustes
Habillant nos campagnes
De leurs couleurs d’été
Pourtant …
Personne ne les voit
Personne ne s’émeut
De leur beauté
Elles sont délaissées
Les hommes les ignorent
Et n’hésitent même pas
A les piétiner
Les roues,
De nos carosses modernes,
Ecrasent sans pitié
Nos belles amies
Aujourd’hui
J’ai voulu lui rendre hommage
En vous offrant sa beauté
En image
Quelle élégance,
Quelle distinction,
Ce simple brin d’herbe
Est d’une noblesse rare !
Puissiez-vous maintenant
Lors de vos promenades
Regarder et voir
Nos herbes d’été
D’un autre regard …
126 – LES BONHEURS DU JOUR …
Chaque jour des petits moments de bonheur se présentent à nous : gratuitement, subrepticement, abondamment parfois. Ce sont les bonheurs du jour …
A nous de les saisir à pleines mains, avec les yeux du coeur, afin que tous ces petits bonheurs du jour nourrissent notre grand bonheur de vivre !
Mais, bien souvent, nous ne les voyons pas … Non pas parce qu’ils sont «petits» mais parce que nous avons des croyances, des théories toutes faites dans nos têtes. Etre heureux, c’est comme si ou comme ça. Point. Nous sommes abreuvés de films à grands spectacles ou de romans qui nous décrivent et nous montrent les «grands» évènements de la vie, heureux ou malheureux. Les évènements que nous appelons «marquants».
Pourtant, ce ne sont pas toujours ces évènements «marquants» qui rendent heureux. Parfois, c’est même tout le contraire ! Ils bousculent, ils chahutent, ils interrogent, ils apportent tellement d’émotions que nous n’avons pas le temps -sur le moment- de les savourer.
Voyez-vous de quoi je parle ? Vous savez, de ces occasions où l’on «doit» être heureux, à tout prix …
Alors, comme nous nous devons -dans ces «grands» moments- de montrer, de dire, d’exprimer notre bonheur … nous le faisons à grand renfort de sourires et de photos souvenirs.
Et bien, j’ai remarqué que c’est la même chose, mais à l’envers, avec les petits bonheurs du jour. Nous n’avons pas le droit de les remarquer : nous sommes trop occupés, ou trop tristes, ou trop anxieux, ou trop stressés, ou trop … ou pas assez … Bref, nous ne sommes pas en état «mental» de les remarquer et encore moins de les apprécier !
Du coup, nous passons à côté du bonheur. Car, in fine, c’est quoi le bonheur ? Ne serait-ce pas cette faculté de saisir tous ces petits cadeaux de la vie qui jalonnent notre chemin quotidien ? Ne serait-ce pas un choix de vie ?
Alors là, je sens quelques lecteurs sursauter : «Qu’elle se mette à ma place, elle verra si c’est un choix !» pensent-ils peut-être. «Comment peut-on dire que le bonheur est un choix ?».
Bien sûr, le bonheur ne se garantit pas sur facture et nous rencontrons tous, au cours de nos vies, des moments où il nous parait bien compromis. Parfois même il paraît totalement inatteignable !
Pourtant mon expérience personnelle, et toutes les confidences que j’ai reçues dans ma vie, m’ont montré que certaines personnes avaient plus de facilité que d’autres à être heureuses. Indépendamment de leur situation affective, matérielle ou même de leur santé !
Nous connaissons tous des personnes dont on dit «Elle a tout pour être heureuse !» et qui n’y arrive pas. Tandis que d’autres, malgré leurs nombreuses difficultés, vous remontent le moral avec leur faculté à saisir tous les petits et grands moments de bonheur.
J’ai observé ces deux catégories de personnes. J’ai échangé avec elles, j’ai cherché à comprendre l’une et l’autre. Et je me suis aperçue que c’était simplement une question de position mentale. Une question de choix …
J’ai même remarqué un lien entre le fait de se sentir globalement «victime» dans la vie (ce n’est pas ma faute) et une grande difficulté à saisir les bonheurs de la vie. Au contraire, les personnes «responsables» (c’est moi qui décide) ont une plus grande facilité à être heureuses.
C’est donc une grande nouvelle ! Cela signifie que l’on peut toujours, à tous moments, choisir d’ouvrir nos yeux aux petits bonheurs du jour et de les savourer les uns après les autres jusqu’à ce qu’ils forment, dans nos vies, un grand bouquet joyeux. Quel que soit ce que l’on vit, ce que l’on traverse, quelles que soient nos difficultés du jour, le soleil se lève, les oiseaux chantent, le printemps fleurit et la vie est pleine de surprises.
Un échange de sourires, par exemple, est une petite goutte de bonheur. Une fleur qui jaillit dans un muret, un oiseau qui se pose sur la rambarde du balcon, un rayon de soleil sur une flaque d’eau et, hop, un petit -ou grand- moment de bonheur s’offre à nous.
Simplement, ouvrons nos yeux et accueillons à coeurs ouverts toutes ces merveilles totalement gratuites, qui nous entourent toutes et tous !
Pour terminer, deux citations d’Alain, extraites de «Propos sur le bonheur», que je trouve toujours d’actualité, peut-être même encore plus aujourd’hui où nous traversons tant de bouleversements sociaux :
«Il y a plus de volonté qu’on ne croit dans le bonheur»
« Il faut prêcher sur la vie, non sur la mort ; répandre l’espoir et non la crainte ; et cultiver en commun la joie, vrai trésor humain. C’est le grand secret des sages et ce sera la lumière de demain ».